Création ou reprise ? Location ou achat ? En ville ou à la campagne ? Autant de questions à se poser quand on est un professionnel de santé en quête d’un (nouveau) local médical pour exercer son activité médicale ou paramédicale. Parce qu’au-delà d’un choix professionnel, c’est aussi un choix de vie qui s’offre à vous, nous vous proposons quelques pistes pour vous aider à y voir plus clair…
Reprendre un local médical existant
Selon votre secteur d’activité ou votre spécialisation, il est clair que l’option consistant à reprendre un cabinet médical existant est une solution à envisager. En médecine générale par exemple, ce ne sont pas les offres qui manquent partout en France de médecins proches de la retraite en quête de quelqu’un pour leur succéder. Un état de fait qui soulève bien sûr la réalité des déserts médicaux dans certains secteurs géographiques a priori moins “avenants” que d’autres (le centre de la France, le nord et l’est hors grandes agglomérations) mais qui témoigne d’un besoin vital et “espéré” de médecins dans des secteurs moins favorisés que d’autres. En privilégiant cette option, vous faites aussi un choix “social” qui vous assure une patientèle fidèle et des conditions d’installation optimisées, que vous vous installiez dans un cabinet médical individuel ou au sein d’une maison médicale. Quelques spécialités parmi les plus demandées : ophtalmologie, dermatologie, rhumatologie, orthopédie, kinésithérapie, etc.
Créer un cabinet médical à part entière
La zone géographique de votre cabinet médical (ou paramédical)
Dans l’optique d’une création pure et dure de cabinet médical, le choix de la zone géographique est bien sûr un critère essentiel. Avant même de zoomer sur un local précis, il est nécessaire de progresser par cercles concentriques assez larges pour commencer à évaluer à chaque étape la solidité et la crédibilité de votre projet. Le secteur géographique tout d’abord : comment est-il pourvu sur le plan médical ? Si vous visez une implantation au sein d’une grande métropole, il est probable que la réponse soit positive et qu’en conséquence, vous aurez plus de mal à faire votre place. Dans le cas inverse, ce sera forcément plus facile car votre installation répondra à un vrai manque en matière de maison médicale. Dans cette optique, la dimension personnelle (votre choix de vie, vos envies professionnelles) est bien sûr prépondérante.
L’adresse de votre local médical
Vous avez ciblé votre point de chute et déterminé le (ou les) quartier(s) dans le(s)quel(s) vous souhaiteriez exercer. Il vous faut donc maintenant trouver votre local médical ou paramédical à proprement parler. La première option, la plus simple en fait, consiste à vous implanter au sein d’un cabinet médical existant déjà (voir paragraphe précédent), qui sera immédiatement opérationnel pour exercer votre activité (en termes de superficie, normes de sécurité et d’hygiène, accessibilité, etc.). Qu’il s’agisse d’un cabinet individuel, partagé avec un ou plusieurs autres professionnels de santé ou d’une maison médicale réunissant plusieurs spécialités médicales ou paramédicales, le fait qu’il s’agisse d’un lieu connu (et reconnu) ne peut avoir que des avantages pour vous et vos futurs patients.
La création de votre cabinet médical
Dans l’optique de la création d’un cabinet médical (sous-entendu, là où il n’en existait pas avant), les choses sont forcément un peu plus chronophages car vous allez devoir tout mettre en place par vous-même. Après avoir identifié votre local professionnel (à l’achat ou à la location), vous devez vous assurer que celui-ci respecte bien toutes les conditions légales nécessaires pour exercer votre activité de professionnel de santé et qu’il répond favorablement à toutes les règles et autorisations en vigueur. Si le local se trouve dans un immeuble à usage mixte ou résidentiel, pensez à vous assurer que celui-ci permet d’exercer dans la copropriété. En outre, les cabinets médicaux étant des ERP (Établissement Recevant du Public), il est impératif de vérifier que vous disposez bien des autorisations nécessaires auprès du propriétaire (bailleur ou vendeur) de votre local. Enfin, n’oubliez pas que la surface minimale de votre cabinet doit être de 17 m², qu’il doit posséder une salle d’attente, des toilettes (avec lavabo de préférence) et que votre cabinet médical doit pouvoir assurer la préservation du secret médical auprès de vos futurs patients, tant sur le plan sonore que visuel.